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BoY aNaChRoNiSm

3 décembre 2012

OK Sueurs Acryliques

VFZRQUILMBBUUUUUUUURN750

Rentre dans mon viol, furieux délire frénétique,
Conception d’un désir infirme, vient dévorer l’hystérique...
Sang pour sang illusoire, réalité hallucinée,
Fantomatique séquence innée dans l’abus...
Engendrer pour crever, condamner par le temps,
Créer la dépendance et guetter le dernier spasme...
Faiblir au gré du momentané imprégné d’effroi,
Les carcasses se fascinent pour l’aliéné...

Tout se noie dans son regard quand il demeure à contempler ses peintures. Ses pinceaux des doigts aiguisés de plaisirs tourmentés concentrent sur la toile l’infâme excès de désolation qui infecte son âme. Fixation obsessionnelle frôlant la convulsion devant le miroir de son imaginaire torturé, comme s’il pénétrait ces cauchemars acryliques. Sordides risqueraient d’être les conséquences si quelqu'un le ramenait à la réalité. L’esprit altéré se recueille dans une souffrance maculée de folie. Douleurs dans la bouche, lèvres qui saignent. Beaucoup se damneraient pour lécher ce fruit de la hantise, aspirer sa sanglante essence, pénétrer ses mélancoliques ténèbres. Eprouvantes sensations d’amertumes qu’ils ne sauraient ni comprendre, ni maîtriser. Se donner à eux serait un juste retour de leurs pures perversions, plaisir sadique qui les emmènerait sous terre, là où les vers dévorent les hommes plus vite. Encore ils le veulent mais jamais ne l’auront.

Perdu dans ses pénates, il oublie que le monde continue de tourner. Avec ou sans lui. Demain n’existe pas. Il ne sait plus s’il oublie qui il n’est pas ou s’il ne l’a jamais su. Ses yeux éteints comme deux ampoules grillées lorgnent le pus séché sur ses ongles. Quelques gouttes d’alcool ont suffit à éteindre l’étincelle d’espoir qui l’animait autrefois. Addiction assommante perpétuant la malsaine complaisance à ne plus avoir de remords lorsque sa chair subir les affres de ces sentiments. Alternance de sourires mornes et de soupirs funèbres. Ces rêves ne voient le jour que dans le flou qui inonde ses yeux tel un brouillard épais. Il vit son paradis en enfer au milieu des poussières qui dansent dans les abîmes. Arrache les croûtes d’un supplice infligé dont seules ses mains se souviennent. Se saigne pour évacuer la douleur viciée que son cœur crache. Elle se répand, elle est partout. Acide. Impure. Regarde ce qu’ils t’ont fait. La fissure est trop profonde. Tandis que la lame raye l’os, le miroir se brise. Deux ne font qu'un. Tu es le reflet de ma détresse qui nous assène vers le néant. Les mouvements feignent d’être. Dans la démence nous nous éteignons. Je ne nous entends plus.

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24 février 2011

TOUT A UNE FIN

TOUT A UNE FIN

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BoY aNaChRoNiSm
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